Catalogues, InDesign & CSV

Deux fois par an, c’est le rythme de nos sorties de catalogues, soit en juin et en décembre. Et depuis que le site qui recense et vend les cours de nos catalogues est à jour et fonctionnel, nos catalogues ne sont plus de longs et simples index de titres de cours, domaines, références et prix : c’est désormais une liste de cours, avec description des objectifs, de l’audience, des pré-réquis, plus de 400 pages au total en fait, ventilées en quatre catalogues. Ou en deux fois quatre catalogues, puisqu’on nous poussons le perfectionnisme jusqu’à les faire en deux langues. Et pourtant, c’est beaucoup plus simple à réaliser qu’avant.

Oui, mais…

InDesign offre depuis des années une automatisation de création de contenu basée sur des fichiers de types « tableurs ». Et, oui, un tableur est un logiciel de type Excel. On s’attend évidemment à gentiment fournir un fichier Excel (.xlsx ou .xls) à InDesign, à suivre quelques étapes (deux ou trois, en fait) et à pouvoir s’extasier devant le résultat. Presque. Car s’il faut un fichier de type « tableur », les options proposées en matière de fichiers compatibles sont le format « texte » et le format « variables séparées par des virgules », soit en english « Comma Separated Variables », abrégé csv. Un format qu’heureusement Excel peut utiliser pour sauver des données. On en est donc quitte d’une étape en plus à réaliser dans Excel plutôt qu’InDesign.

Mais… Oui !

D’autre part, les données elles, ne nous sont de toute façon pas fournies par le site au format Excel ! C’est sans doute faisable, mais dans le monde du web « open source » (php/apache/mysql), même un outil comme propose phpMyAdmin propose une exportation au format CSV, et pas au format Excel, mais plutôt au format Open Document Spreadsheet, le format du concurrent gratuit de Excel, Libre Office. Ce qui du coup semble providentiel ! InDesign réclame du CSV, et le site nous fournit du CSV !

Ce serait si simple…

So, open source solution?

Merci à Libre Office Calc, qui, lui, propose d’ouvrir un fichier CSV en choisissant le séparateur (« | », en l’occurence), un simple passage par ce processus et on se retrouve avec un fichier normal, quasi-exploitable ainsi, qu’on peut trier, inspecter et sauvegarder dans le format que l’on veut… en CSV, par exemple ?…

Il y a des virgules partout… partout !

On y est : c’est la que les virgules plantent l’importation dans InDesign et c’est normal, à la sauvegarde rien ne protège les données et les virgules